Après avoir vécu un premier semestre particulièrement riche avec les romans de Marie Perny, Didier Burkhalter, Marielle Stamm, Raymond Delley, Julia Weber, Grégoire Müller, Alphonse Layaz, Gilbert Pingeon et les poèmes de Jacques Roman, Laurent Galley, Olivier Pillevuit, Arthur Billerey et André Petitat pour ne citer que les principaux, le deuxième semestre ressemble à un aigle à deux têtes. D’abord, il y a cette Fête des Vignerons dont la musique et les chants entrent dans nos bureaux. Deux livres relatent cet événement hors du commun: un récit rocambolesque de Philippe Dubath: Laura, une vache en liberté et surtout la Petite histoire de la Fête des Vignerons racontée par Balthazar le lézard , écrite par Yves Christen, un grand-père comblé. Un livre de charme dédié aux enfants avec des illustrations très poétiques de Ninosca Borel. Et prochainement, soit un mois après les festivités, les Editions de L’Aire ont le redoutable honneur de publier Le Livre Officiel Souvenir de la Fête des Vignerons 2019 signé par Philippe Dubath et par quatre photographes inspirés: Julie Masson, Céline Michel, Jean-Claude Durgniat et Samuel Rubio. La présentation de ce livre est compilée ci-dessous.
La deuxième tête de l’aigle est symbolisée par notre rentrée littéraire. Quatre romans de qualité ouvrent les feux de cette rentrée d’août: il y a les stylistes, nous pensons à Corinne Desarzens qui a mis sa virtuosité au service de Fortunato Bartolomeo de Felice, créateur de l’Encyclopédie d’Yverdon en un roman intitulé: Le Palais aux 37’378 fenêtres. Nous sommes particulièrement heureux de publier l’une des plumes les plus fines de ce pays: Ivan Salamanca. Ce professeur de français japonisant, nous offre un roman inattendu: Les couvents d’eau claire qui met en scène le Pape Benoît XVI. Plus les connaissances de cet érudit grandissent, plus le doute s’empare de son esprit. Il fallait la grande culture et la délicatesse de touche de Salamanca pour aborder un sujet si complexe.
Passionné d’histoire, Jacques Pilet fait revivre l’esprit des lieux d’un Hôtel de Glion en 1914 au moment où l’Europe des Empires se décompose. Dense et interne, tels sont les adjectifs qui conviennent à ce roman intitulé: Hôtel Belvédère. Ce mois d’août se terminera avec un premier roman prometteur de Sandrine Perroud: Les Esprits. Titre troublant pour un thème troublant: l’exploration du deuil. Un défi remarquablement relevé par cette jeune journaliste chargée de communication à l’EPFL qui s’aventure avec sûreté sur les chemins de l’écriture.