Description
Monique Læderach réussit un roman de l’inaction, où tente de s’exprimer sur un mode nouveau, sans culpabilité ni accusation, la conscience -très helvétique- d’avoir vécu la seconde Guerre mondiale sans y avoir participé, d’avoir éprouvé intérieurement ses effets comme le rayonnement morbide, invisible, d’uneexplosion qui ne nous touchait pas. Claire Jaquier, Gazette de Lausanne. Dans Trop petits pour Dieu, c’est une jeune femme, Judith, qui se dessine et vit, prend corps, page après page, éclairée de l’intérieur par sa sensibilité et son intelligence propres, qui sont aussi, croit-on, celles de l’auteur, qualités prédominantes qui confèrent à tout ce qu’écrit M. Laederach l’éclat direct de l’authenticité, du vécu. Rose-Marie Pagnard, Le Pays. Trop petits pour Dieu est surtout, comme de nombreux livres de nos femmes-écrivains, un livre de femmes seules, où l’absence presque totale des hommes déséquilibre profondément la vie du village et de celles qui restent:seule Judith paraît encore vivante, les autres personnages restant de simples silhouettes. Livre fort et qui nous interpelle. (Yves Bridel, 24 Heures).
Monique Laederach, née en 1938 aux Brenets (NE), jeunesse à Serrières, banlieue ouvrière de Neuchâtel. Auteure de plusieurs romans et recueils de poèmes dont l’ensemble a été couronné par le Prix Schiller. On lui doit aussi d’excellentes traductions de la langue allemande.