Se construire dans une société à la dérive

24.00 CHF TVA Incluse

Claudine Sauvain-Dugerdil

Ed. de l’Aire / pages / ISBN 9782889561735

Régine a demandé à Claudine Sauvain-Dugerdil de recueillir son témoignage. Celle-ci est actuellement professeure honoraire à la Faculté des sciences de la société de l’Université de Genève. Elle avait eu Régine comme étudiante, une étudiante un peu particulière qui, près de la cinquantaine, réalisait enfin son souhait de faire des études. N’étant pas spécialiste du Rwanda, elle a porté un regard neuf sur ce témoignage et s’est efforcée de lui rendre justice en faisant un récit cohérent avec quelques références au contexte dans lequel il se situe.

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Description

La Force de vie d’une Rwandaise

Les hasards de la vie ont fait que Régine, une Rwandaise qui a refait sa vie en Suisse, n’était pas dans son pays, le 8 avril 1994, lorsque la furie du génocide a décimé sa famille. Un quart de siècle après ces horreurs, elle a souhaité raconter son histoire. Avec ses propres mots, elle partage l’image qu’elle a, aujourd’hui, des petits et grands événements, des horreurs et des bonheurs, qui ont jalonné son parcours chaotique.
Par ce témoignage, elle veut aussi que ses proches, en particulier ses enfants, sachent qu’elle n’a pas seulement vécu dans le malheur, comme le symbolise cet arbre qui reverdit – dessin de couverture réalisé par Yves G. Reymond – avant, pendant et après le génocide. L’histoire de Régine exprime la force de la vie, malgré tout, la vie qui continue malgré les coups du destin, petits et grands.
Ce témoignage nous interroge sur comment la vie peut continuer après un tel drame et le livre se termine par quelques réflexions qui s’articulent autour de deux notions qui apparaissent essentielles: la résilience, décrite par Stefan Vanistendael comme une «espérance réaliste», et celle des racines identitaires.

Claudine Sauvain-Dugerdil a fait l’essentiel de sa carrière professionnelle au Laboratoire de démographie de l’Université de Genève qu’elle a dirigé pendant une dizaine d’années. Elle a réalisé des recherches dans le domaine de la démographie familiale, le parcours de vie et la dynamique des populations en Suisse, en Amérique centrale et en Afrique de l’Ouest, surtout au Mali. Ses enseignements et ses travaux ont aussi porté sur les liens entre population et développement, y compris dans le cadre de mandats de la Coopération suisse au développement; par des mandats de l’Office fédéral de la statistique, elle a aussi contribué à la conception et à l’analyse des enquêtes nationales sur la famille. Actuellement, elle poursuite des recherches, en particulier sur les liens entre la qualité de vie et la composition des familles en Suisse et en Afrique, ainsi que sur l’éthique de la recherche démographique en Afrique.