Description
Cet ouvrage à caractère journalistique sur l’Affaire Banque Cantonale Vaudoise (BCV) se lit presque comme un roman. Il retrace avec précision des faits qui se sont déroulés entre la demande de recapitalisation de la banque (novembre 2001) et le mois de décembre 2006.
Il évoque l’inculpation de Gilbert Duchoud, ancien président de la direction générale, puis du Conseil d’administration, ainsi que celle de Jacques Treyvaud, ancien président du Conseil d’administration. Sont aussi inculpés l’ensemble des anciens directeurs généraux, quelques cadres de la banque et des réviseurs d’ATAG Ernst & Young. Il décrit aussi les chefs d’accusation, tout en essayant de reconstituer la réalité des faits. Il tente encore d’analyser les motivations et d’évaluer les responsabilités des ex-banquiers et de leurs proches collaborateurs, des réviseurs externes et internes, de la Commission fédérale des banques, mais aussi du Conseil d’Etat et des membres du Comité de banque, de même que du Conseil d’administration, en fonction dans les années 1996-1997. Ce livre dissèque également le prétendu besoin en fonds propres d’un montant de 1,25 milliard de francs (2002-2003) qui a fait couler beaucoup d’encre et suscite toujours des controverses. De plus, l’attitude des politiciens et de la justice vaudoise font l’objet de commentaires critiques, alors que certains «comploteurs» ayant œuvré dans l’ombre sont formellement identifiés. Mais cet ouvrage démontre surtout la vraie «manipulation» de l’Affaire BCV et les objectifs de ses protagonistes.
Certaines révélations et affirmations permettent ainsi au lecteur de se forger sa propre opinion sur ce triste épisode de la BCV, un fruit empoisonné par la mauvaise foi, les vengeances personnelles, l’orgueil, l’ambition, les incompréhensions et les maladresses, notamment.
Un beau gâchis sur le plan humain, car des parcours de vie resteront à jamais salis et des hommes meurtris.