Et Saint-Gingolph brûlait

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Henri Debluë

Ed. de l’Aire / 164 pages / ISBN 9782889561834

En 1944, Henri Debluë observe avec anxiété les fumeroles qui s’échappent de la région de Saint-Gingolph. A vue d’oeil, on peut localiser les flammes qui embrasaient les forêts de hêtres qui s’étendaient sur les pentes du Massif du Grammont. Ce spectacle tragique était visible depuis Montreux et l’auteur en profite pour décrire l’atmosphère angoissée qui régnait sur la Riviera vaudoise et suisse.

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Description

A âge de dix-neuf ans, le jeune Montreusien Henri Debluë observait avec anxiété les fumeroles qui s’échappaient de la région de Saint-Gingolph. A vue d’oeil, on pouvait localiser les flammes qui embrasaient les forêts de hêtres qui s’étendaient sur les pentes du Massif du Grammont. L’heure était grave. Ce spectacle tragique était visible depuis Montreux et l’auteur en profite pour décrire l’atmosphère angoissée qui régnait sur la Riviera vaudoise et suisse. D’une langue limpide, Henri Debluë nous laisse un témoignage unique sur ce moment de l’Histoire. Cette réédition dans la collection « L’Aire bleue » est préfacée par Raphaël Aubert.

Henri Debluë est né en 1924 à Montreux où il passa toute sa vie. D’abord, il fonda la revue Rencontre puis enseigna le français au collège secondaire et à l’Ecole normale de l’est vaudois. Personnage polyvalent, il fut aussi helléniste et auteur d’une thèse convaincante sur Georges Bernanos et de quelques pièces de théâtre. Il gagna en popularité en devenant scénariste et animateur de la Fête des vignerons de 1977. Onze ans plus tard, alors qu’il était au sommet de sa gloire, il publia le roman Les Cerises noires et décéda le lendemain de sa publication…